Du latin volo vouloir et de l’anglais volition volonté. La volition est l’acte par lequel la faculté de vouloir s'applique à un but précis. C’est un processus cognitif par lequel un individu décide et s’engage dans un plan d’action particulier.
L’avolition est donc la réduction ou l’absence d’actes volontaires, la difficulté à s’impliquer et à poursuivre des objectifs programmés. La volonté peut être préservée et exprimée; ce qui fait défaut, c’est la motivation, l’énergie, l’implication pour agir. Ce qui est donc observable, est l'écart entre la volonté d'agir et le comportement.
Il s'agit d'une inhibition motrice (défaut d’initiation des mouvements) et comportementale (l’ensemble des comportements quotidiens perd de sa spontanéité et de sa fluidité) qui sous-tend le ralentissement psychomoteur.
L’avolition détermine chez la personne atteinte de schizophrénie une certaine passivité, une inertie qui engendrent les difficultés rencontrées dans les relations sociales et la vie professionnelle ou occupationnelle. Elle se traduit dans des intentions exprimées mais peu, voire jamais, concrétisées. L’avolition est source de déconnection existentielle, relationnelle et socio-professionnelle.
Complètement d'accord | Un peu d'accord | Pas du tout d'accord | |
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Il m’est difficile d’accomplir les objectifs que je me suis fixés | |||
C’est dur de rester très régulier dans les activités de tous les jours | |||
Il y a beaucoup de choses que je ne fais pas par manque de motivation ou d’envie | |||
Je sais qu’il faut que je fasse des choses (me lever ou me laver par exemple), mais je n’ai pas l’énergie |
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C’est ANDREASEN (1982) qui a opposé dans la schizophrénie les symptômes positifs et les symptômes négatifs. Dans ces derniers, elle relève l’avolition et l’apathie qui «amènent un manque d'énergie et d'intérêt pour commencer et terminer diverses tâches, un manque de persistance au travail ou dans les études donnant l'impression d'insouciance ou de négligence, négligence dans l'hygiène et l'apparence personnelle, manque d'énergie physique, le patient passant la plupart de son temps assis à ne rien faire. »